Banquette « Tokyo » Charlotte Perriand : sa cote sur le marché de l’art

Inspirée du nombre d’or, la banquette japonisante dite « Tokyo » a été créée par Charlotte Perriand en 1954 pour le bureau de Jacques Martin à Tokyo.
Très près du sol, elle est constituée de 19 lattes en bois massif. Éditée par la galerie Steph Simon, elle a également fait l’objet d’une importante commande avec l’achat de 40 modèles par le Musée National d’Art Moderne au Palais de Tokyo à Paris pour meubler ses salles. Conçue en deux longueurs différentes (226 cm et 203 cm), reposant sur 2 ou 3 pieds, la banquette pouvait recevoir des coussins permettant de l’utiliser aussi bien en canapé qu’en lit de repos, ainsi qu’un caisson de rangement.
La cote de Charlotte Perriand ne s’est jamais portée aussi bien. Les banquettes «Tokyo » ont vu leur prix multiplier par 4 en 15 ans.

Banquette « Tokyo » Charlotte Perriand : prix, achat, vente et enchère

Boudés par le public de l’époque, les exemplaires provenant de la galerie Steph Simon sont très rares sur le marché à la vente. En octobre 2017, un modèle avec garniture d’époque s’est arraché à 85 000 €*. Un achat important, mais même un petit modèle simple sans accessoire, du fait de sa rareté, dépassera facilement son estimation pour être adjugé entre 30 000 et 45 000 €*.
A la fin des années 1950, Charlotte Perriand dessine un modèle similaire à 13 lattes pour la cité pétrolière de Cansado en Mauritanie. Ce modèle de banc dit « Cansado », un peu plus courant que le modèle « Tokyo », trouve acquéreur en salle de ventes à un prix compris entre 10 000 € et 30 000 €* selon la longueur et la présence ou non d’accessoires.

* hors frais

Banquette Tokyo, adjugé 42 932 € le 20 septembre 2017, Phillips Londres

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