Les grès Anna Quinquaud : leur cote sur le marché de l’art

Reconnue pour l’originalité de son travail, Anna Quinquaud (1890-1984) a collaboré avec des céramistes de renom comme Victor Canale (1883-1959) et de grandes manufactures telles que Sèvres ou la Grande Maison HB à Quimper qui l’éditent avec un grand succès. La cote des grès d’Anna Quinquaud sur le marché de l’art se porte très bien, comme en témoigne cette adjudication par la maison Le Floc’h en 2014. Le grès émaillé « Notre Dame du Maghreb », (h. 48 cm) réalisé en 1952 avec Victor Canale, estimé à 1 000 € – 1 500 €, s’est vendu à 15 000 € grâce à une provenance directe de la famille de l’artiste.

Les grès Anna Quinquaud : prix, achat, vente et enchère

Au cours des cinq dernières années, les prix d’achat pour des grès ou plâtres signés Anna Quinquaud grimpent aux alentours de 15 000 – 20 000 euros. En 2012, sa sculpture « Femme porteuse d’eau Songoï », réalisée en 1925, s’est vendue au prix de 19 130 € à Drouot. Son estimation oscillait entre 8 000 et 12 000 €. On notera aussi que l’une des figures emblématiques de l’œuvre d’Anna Quinquaud le « Buste de femme du Foutah Djalon « (c. 1930) s’est vendu à 21 000 euros, lors d’une vente par la maison Armor Enchères le 25 juillet 2015. Créé pour l’exposition coloniale de 1931 et très remarqué à l’époque, ce grès de femme dénudée portant de riches parures avait fait la couverture de la célèbre revue l’Illustration.

« Buste de femme du Foutah Djalon », grès, c. 1930, adjugé 21 000 euros en 2015
(Armor enchères)

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