Jean-Baptiste Corot : cote sur le marché
Jean-Baptiste Corot (1796-1875) est l’un des peintres naturalistes français les plus reconnus du XIXe siècle. Grand maître du réalisme et de l’Ecole de Barbizon, il est considéré comme l’un des précurseurs de l’impressionnisme.
Jean-Baptiste Corot suit les enseignements de son ami peintre Achille-Etna Michallon et Jean-Victor Bertin qui l’initie aux techniques de composition du paysage néoclassiques.
Employant la peinture, le dessin et l’estampe (gravures à l’eau-forte et clichés-verres), Jean-Baptiste Corot s’est surtout démarqué au travers de ses peintures de paysage (marines, vues de villages, forêts). Il a également peint des portraits ainsi que des scènes religieuses et mythologiques.
Malgré des débuts difficiles, Jean-Baptiste Corot atteint de son vivant une certaine reconnaissance par la critique et le marché de l’art. Il participe aux grandes manifestations d’art et les plus grands marchands d’art présentent ses œuvres aux collectionneurs européens.
La cote de l’artiste n’a cessé de croître, il a su s’imposer comme une valeur sûre du marché de l’art. Les prix ont connu plusieurs pics notamment dans les années 1980, dans les années 1990 puis au milieu des années 2000. Les tableaux et dessins signés Jean-Baptiste Corot s’échangent dans les salles de vente aux enchères américaines, françaises et anglaises.
Les ventes les plus spectaculaires se concentrent sur les marchés de l’art des États-Unis et d’Angleterre. Les peintures de Jean-Baptiste Corot les plus recherchées sont les tableaux représentant des vues de Venise et les portraits de femmes. Les dessins et les estampes ont également la cote.
Jean-Baptiste Corot : prix, achat, vente et enchère
Les prix et estimations des tableaux de Jean-Baptiste Corot affichent de très grandes disparités.
Ils évoluent en moyenne entre 20 000 euros, pour les peintures les moins représentatives et 200 000 euros, pour les paysages champêtres de la région de Fontainebleau notamment.
En 2018, « La Danse des nymphes », une huile sur toile mettant en scène des femmes nues dans une forêt avec un cours d’eau à l’arrière-plan, trouve acquéreur pour le prix d’achat de 84 852 € (Christie’s, Londres). Quelques mois plus tôt, « Le Christ au jardin des oliviers », un tableau représentant Jésus et un ange, était adjugé 76 346 €, soit un prix de vente compris dans la fourchette d’estimations des experts (Sotheby’s, New York).
Les dessins de Jean-Baptiste Corot ont également la cote. Ils affichent des prix et estimations variant principalement entre 3 000 euros et 10 000 euros, pour les vues de village et forêt. En 2018, les enchères de « Souvenir de Mortefontaine », une composition à l’encre et plume sur papier, représentant un personnage, des arbres et un fleuve (l’Oise), surpassent les estimations hautes de l’expertise et atteignent le prix d’achat de 9 500 €.
Les estampes – gravures à l’eau-forte et clichés-verres – de Jean-Baptiste Corot s’échangent aux enchères à des prix et estimations compris entre quelques centaines d’euros et 1 500 euros.
En 2018, « Déjeuner dans la clairière », un cliché-verre mettant en scène des personnes réunies autour d’une table parmi des arbres, trouve acquéreur pour le prix de vente de 765 € (Swann Galleries, New York). « Le Christ au jardin des oliviers », huile sur toile, Jean-Baptiste Corot, adjugée 76 346 € en 2018 (Sotheby’s, New York)