Jean Puy Tableau: leur cote sur le marché
Illustre peintre fauve, Jean Puy (1876-1960) s’initie à la peinture vers l’âge de vingt ans. Au fil de sa carrière artistique Jean Puy a pu démontrer un profond intérêt pour les portraits (femmes, nus), pour les paysages du Midi (Sanary, Saint-Tropez, montagnes des Alpes) ainsi que pour les natures mortes. Pour réaliser ses tableaux, Jean Puy emploie surtout l’huile sur toile et sur carton. La période de 1908 à 1915 marque son appropriation du mouvement fauve et ses séjours fréquents en Bretagne (Concarneau, Belle-Ile et Bénodet), où il réalise de nombreux tableaux représentant la région, ses forêts, ses ports et ses bords de mer. A partir du début du XXe siècle, Jean Puy expose dans les plus grandes expositions et manifestations artistiques de l’époque (Salon des Indépendants, Salon d’Automne). Les plus grands marchands tels que Berthe Weill, Eugène Druet ou encore Ambroise Vollard commercialisent avec succès les tableaux de Jean Puy et permettent ainsi aux tableaux de Jean Puy de s’imposer peu à peu comme des valeurs sûres du marché de l’art. Depuis le siècle dernier, les peintures de Jean Puy ont vu leur cote croître année après année et leurs prix ont explosé au début des années 2000. Aujourd’hui, les toiles de Jean Puy s’échangent surtout dans les salles de vente aux enchères françaises et apparaissent régulièrement dans les maisons de vente prestigieuses anglaises et américaines. Les tableaux fauves représentant des portraits de femmes et des paysages du Midi sont les plus recherchés. Les toiles de paysages bretons de Jean Puy font fureur sur le marché de l’art. Les portraits et natures mortes (bouquets de fleurs) ont également la cote.
Tableau Jean Puy : prix, achat, vente et enchère
Les peintures de Jean Puy représentant des portraits ont la cote, elles affichent des prix et estimations variant entre 2 000 et 7 000 euros, pour les portraits fauves. En 2018, « Femme en rose », une huile sur toile de 1925 représentant une femme assise vêtue d’une robe, est adjugée au prix d’achat de 2 400 € (Oger-Blanchet). Lors de la même vente, les enchères de « Yannick » un portrait d’une jeune femme bretonne, exécuté à l’huile sur toile en 1909, surpassent les attentes de l’expertise et atteignent le prix de vente de 6 800 €, soit plus du double des estimations hautes (Oger-Blanchet). Certains tableaux fauves ou réalisées avant 1915 de Jean Puy représentant des portraits et des paysages, de grand format, de provenance prestigieuse et particulièrement emblématiques peuvent atteindre des records d’enchères. Comme « Nu debout », une grande peinture représentant une femme nue debout, ayant notamment appartenu à la collection du grand marchand d’art Ambroise Vollard, dont les enchères ont atteint plus du triple des estimations hautes des experts, soit un prix d’achat de 77 000 € en 2014 (Millon & Associés). Les tableaux représentant des paysages signés Jean Puy s’échangent aux enchères à des prix et estimations moyens débutant à 1 000 euros et pouvant atteindre 15 000 euros voire même dépasser le seuil des 20 000 euros, pour les paysages fauves emblématiques. En 2017, « Sardinière en Bretagne » une peinture représentant un bateau en mer, trouve acquéreur pour le prix de vente de 5 200 € (Christophe Joron-Derem). En 2018, les enchères de la toile fauve « La plage à Bénodet » surpassent les attentes de l’expertise pour atteindre le prix d’achat de 43 000 € (Oger-Blanchet). A l’achat, pour une nature morte sur toile de Jean Puy, il faut compter entre 1 000 et 3 000 euros selon le format. « Nu debout », huile sur toile de 1910, Jean Puy, adjugée 77 000 € en 2014 (Millon & Associés)