Tableau Ferdinand Du Puigaudeau : sa cote sur le marché
Ferdinand Loyen du Puigaudeau (1864-1930) est un peintre post-impressionniste français. Ses peintures s’inspirent des couleurs du groupe de Pont-Aven et des paysages de la côte (marines, voiliers, bateaux) et des paysages champêtres (moulins, champs) de Bretagne (Batz-sur-Mer, Le Croisic, La Grande Brière, Pernef) et de Venise. Les tableaux de Ferdinand Loyen du Puigaudeau immortalisent les scènes de vie quotidienne et des fêtes populaires en Bretagne, les fêtes foraines, les manèges ainsi que les feux d’artifices aux différents moments de la journée du lever du jour au clair de Lune en passant par le coucher de soleil. Pour réaliser ses peintures, Ferdinand du Puigaudeau emploie principalement l’huile sur toile, sur carton et sur panneau.
En 1890, Ferdinand Loyen du Puigaudeau présente pour la première fois un tableau au salon de la Société nationale des beaux-arts. Il débute ensuite une collaboration avec le grand marchand d’art Paul Durand-Ruel qui s’achèvera en 1903 avec une exposition à la Galerie des Artistes Modernes. La Première Guerre mondiale marquera la fin de son succès commercial. Les peintures de Ferdinand du Puigaudeau sont redécouvertes à partir de la seconde moitié du XXe siècle. Depuis, leur cote affiche une progression constante ponctuée notamment par des pics à la fin des années 1990 et au milieu des années 2000. Aujourd’hui, les tableaux de Ferdinand Loyen du Puigaudeau s’imposent comme des valeurs sûres du marché de l’art international. Ils s’échangent principalement dans les salles de vente aux enchères françaises et des toiles emblématiques apparaissent régulièrement dans les maisons de vente prestigieuses anglaises et américaines. Les peintures représentant des vues de Venise et les marines de Bretagne sont les plus recherchées. Les tableaux de paysages ruraux bretons signés Ferdinand du Puigaudeau ont également la cote.
Du Puigaudeau Tableau : prix, achat, vente et enchère
Les toiles de Ferdinand du Puigaudeau représentant des vues de Venise s’échangent aux enchères à des prix et estimations moyens variant entre 3 000 et 8 000 euros et pouvant même dépasser le seuil des 10 000 euros, pour les plus emblématiques. En 2018, les enchères de « Venise St Georges Majeur », une huile sur panneau représentant une vue de Venise depuis le Grand Canal, viennent confirmer les estimations des experts pour atteindre le prix d’achat de 7 500 € (Thierry-Lannon & Associés).
Les peintures de marines bretonnes de Ferdinand Loyen du Puigaudeau ont également la cote, elles affichent des prix et estimations moyens se situant entre 5 000 et 30 000 euros, pour les plus représentatives voire 70 000 euros, pour les tableaux les plus grands. « Voilier sur le Marais de la Grande Brière », une huile sur toile représentant des arbres et un voilier dans un marais, confirme les attentes des experts et est adjugée au prix de vente de 17 548 € (Sotheby’s, Londres).
Certaines peintures de Ferdinand du Puigaudeau représentant des vues de Venise et des marines de Bretagne, particulièrement emblématiques et de grand format peuvent atteindre des records d’enchères. Comme « Venise, le Palais des Doges », vue de Venise composée à l’huile sur toile, mettant en scène des gondoles et des voiliers, triple les estimations hautes de l’expertise et trouve acquéreur pour le prix de vente de 158 004 € en 2014 (Sotheby’s, New York).
Les tableaux représentant des paysages ruraux signés Ferdinand du Puigaudeau affichent des prix et estimations moyens oscillant entre 5 000 et 20 000 euros, pour les plus emblématiques. En 2018, « Moulin de la Mass au clair de lune », une huile sur toile représentant un chemin de campagne, des paysans, un moulin ainsi que la mer à l’arrière-plan, est adjugée au prix d’achat de 12 000 € (Beaussant-Lefèvre).
« Venise, le Palais des Doges », huile sur toile, Ferdinand du Puigaudeau, adjugée 158 004 € en 2014 (Sotheby’s, New York)
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