Vous avez une oeuvre d’Ando Hiroshige et vous souhaitez connaître son estimation? Combien valent ses œuvres ? Découvrez la valeur d’un oeuvre d’Ando Hiroshige, grâce à nos experts commissaires-priseurs. La cote d’Ando Hiroshige sur le marché de l’art dépend des prix de vente obtenus pour ses œuvres lors des ventes aux enchères, même si une estimation tend à fluctuer au fil des années.
Ando Hiroshige, né en 1797 à Edo (aujourd’hui Tokyo), est un peintre et graveur japonais célèbre pour ses estampes ukiyo-e. Il est reconnu pour ses paysages, en particulier pour sa série des Cinquante-trois stations du Tōkaidō. Ses œuvres ont influencé non seulement l’art japonais mais aussi les artistes occidentaux.
Ando Hiroshige, Les cinquante-trois stations du Tokaïdo : Numazu, 1845
Tout d’abord, né dans une famille de samouraïs, Hiroshige a très tôt manifesté un intérêt pour l’art. Ensuite, à l’âge de 15 ans, il rejoint l’atelier du maître ukiyo-e Utagawa Toyoharu. Cet apprentissage marque ainsi le début de sa carrière dans l’estampe. Puis, dès les années 1830, Ando Hiroshige est estimé avec ses paysages poétiques et détaillés.
Influencé par la nature et les voyages, Hiroshige a parcouru les routes du Japon, notamment celle du Tōkaidō, qui relie Edo à Kyoto. Ses voyages lui ont permis de capturer la beauté des saisons et des scènes de la vie quotidienne japonaise.
Par ailleurs, Ando Hiroshige atteint la reconnaissance pour ses paysages, un genre dans lequel il excelle grâce à l’utilisation de couleurs vives et de compositions dynamiques. Ses séries les plus célèbres incluent Les Cent Vues d’Edo et Les Trente-six vues du Mont Fuji. Ses œuvres se distinguent par leur sensibilité à la lumière et à la nature.
Hiroshige a également expérimenté avec des formats inhabituels, comme les estampes en diptyques ou triptyques. Ses œuvres reflètent souvent une harmonie entre l’homme et la nature, tout en montrant la vie quotidienne au Japon.
L’impact de Hiroshige sur l’art est immense. Ses estampes ont traversé les frontières du Japon et influencé de nombreux artistes européens, notamment Vincent van Gogh et Claude Monet. Aujourd’hui, ses œuvres se trouvent dans des collections prestigieuses à travers le monde, comme celles du British Museum et du Metropolitan Museum of Art.
Hiroshige a laissé un héritage durable dans l’histoire de l’art. Par ailleurs, ses estampes continuent de fasciner les collectionneurs et amateurs d’art du monde entier.
Vers la fin de sa vie, Ando Hiroshige continue de produire des œuvres remarquables, malgré un contexte de changements sociaux et politiques au Japon. Durant cette période, il crée l’une de ses séries les plus célèbres, Les Cent Vues d’Edo (1856-1858), qui met en lumière la beauté de la ville sous ses différents aspects et saisons. Cette série, considérée comme son chef-d’œuvre, montre une maîtrise exceptionnelle des jeux de lumière, des perspectives innovantes et des couleurs subtiles.
À mesure qu’il vieillit, Hiroshige se retire de plus en plus des cercles artistiques, se consacrant à la religion bouddhiste. Ensuite, en 1856, il devient moine, tout en poursuivant la création d’estampes. Ses œuvres de cette époque reflètent une certaine sérénité, un rapport profond à la nature et une approche méditative.
Ando Hiroshige meurt en 1858, à l’âge de 62 ans, probablement des suites d’une épidémie de choléra. Enfin, jusqu’à la fin, il continue de peindre et de graver, laissant derrière lui une œuvre immense. Son influence perdure bien au-delà de sa disparition, faisant de lui l’un des artistes les plus respectés du mouvement ukiyo-e.
Par ailleurs, l’estimation d’une œuvre d’Ando Hiroshige repose sur plusieurs critères essentiels. Le type d’estampe ou de série à laquelle appartient l’œuvre influence fortement son prix, les séries les plus iconiques comme les Cinquante-trois stations du Tōkaidō étant particulièrement recherchées. L’état de conservation joue également un rôle déterminant, notamment pour les estampes sur papier fragile. La provenance, la rareté de l’impression et les éditions originales augmentent la valeur. Enfin, le marché peut fluctuer en fonction de l’intérêt des collectionneurs pour le Japonisme et l’art ukiyo-e, genres fortement associés à Hiroshige.
Les œuvres d’Ando Hiroshige se vendent ainsi dans des fourchettes de prix très variées. Toutefois, ses estampes iconiques peuvent atteindre des sommes significatives aux enchères. Son record de vente a atteint près de 750 000€ en 2002, adjugé par Sotheby’s. Il s’agit d’une estampe The one Hundred Famous Views of Edo, éditée à 120 exemplaires, datant de l’époque de Hiroshige.
| Catégorie | Estimation moyenne |
|---|---|
| Estampes (séries iconiques) | 2 000 – 400 000 € |
| Estampes (pièces uniques ou rares) | 10 000 – 500 000 € |
| Triptyques | 3 000 – 100 000 € |
| Livres illustrés et albums | 1 000 – 150 000 € |
| Reproductions modernes | 100 – 5 000 € |
Ces prix proviennent des résultats des ventes aux enchères des dix dernières années et reflètent la tendance du marché actuel.
Les estampes ukiyo-e d’Hiroshige sont parmi les plus appréciées dans le domaine des estampes japonaises. Les collectionneurs apprécient ses œuvres représentant des paysages, en particulier celles issues de séries comme les Cinquante-trois stations du Tōkaidō et Les Cent Vues d’Edo. Leur valeur peut varier de 2 000 à 400 000 euros, en fonction de la rareté de l’œuvre, de son état de conservation et de la qualité de l’impression. Les impressions plus anciennes, souvent des tirages de la première édition, sont les plus recherchées.
Par exemple, en 2023, Sotheby’s a adjugé une estampe originale de la série Sudden Shower over Shin-Ohashi Bridge and Atake pour 268 000 €. Cette œuvre, bien conservée, fait partie des impressions les plus recherchées de l’artiste.
Les triptyques d’Hiroshige, qui représentent souvent des scènes épiques ou des panoramas étendus, sont également très recherchés. Leur complexité et leur format plus imposant que les estampes individuelles en font des œuvres prestigieuses. Les prix peuvent aller de 3 000 à 100 000 euros. Les triptyques en excellent état, représentant des scènes iconiques comme les ponts de Tōkaidō, atteignent souvent des prix élevés.
Par exemple, en 2021, un triptyque représentant un paysage enneigé de la série Soixante-neuf stations de la Kisokaidō s’est vendu pour 85 000 € lors d’une vente aux enchères à New York.
En plus des estampes individuelles, Hiroshige a créé des livres illustrés et des albums complets qu’apprécient beaucoup les collectionneurs. Ces ouvrages regroupent souvent plusieurs estampes et présentent une vue d’ensemble de son travail. Les albums originaux ou les séries complètes peuvent valoir de 1 000 à 50 000 euros, selon leur rareté.
Par exemple, un album complet des Les cent vues d’Edo s’est vendu pour 125 000 € en 2018 chez Audap-Mirabaud, prouvant l’intérêt constant des collectionneurs pour les séries complètes.
Les reproductions modernes d’estampes d’Hiroshige sont plus accessibles, avec des prix variant entre 100 et 5 000 euros. Toutefois, ces reproductions abondent le marché et peuvent avoir du mal à trouver preneur. Ces reproductions, souvent réalisées au début du XXe siècle, sont populaires parmi les amateurs de Japonisme qui cherchent à acquérir des œuvres d’Hiroshige sans le prix élevé des originaux. Bien qu’elles aient une valeur moindre, leur qualité peut être élevée si elles sont bien conservées.
Par exemple, en 2024, Peter Kiefer a adjugé pour près de 1000€, l’estampe moderne de Les grottes aux trois statues Kannon.
Après la mort d’Ando Hiroshige en 1858, ses œuvres sont restées relativement accessibles pendant longtemps. Cependant, ces dix dernières années, la cote des estampes japonaises d’Hiroshige a connu une forte réévaluation, particulièrement pour les œuvres uniques ou rares. Les estampes des séries iconiques, comme Les Cinquante-trois stations du Tōkaidō ou Les Cent Vues d’Edo d’Ando Hiroshige, ont vu leur estimation augmenter significativement, reflétant un intérêt croissant des collectionneurs pour le Japonisme et les œuvres d’art ukiyo-e.
Les estampes les plus recherchées sont souvent des impressions de première édition ou celles qui sont en excellent état. Une telle rareté peut faire grimper le prix de plusieurs dizaines, voire centaines de milliers d’euros. Par exemple, en 2023, l’estampe Sudden Shower over Shin-Ohashi Bridge and Atake a été adjugée pour 268 000 €, établissant un record pour une estampe d’Hiroshige en vente aux enchères. Cela témoigne de l’appréciation continue des collectionneurs pour les œuvres authentiques et rares.
Cependant, la situation est bien différente pour les reproductions modernes. Ces dernières années, le marché des reproductions, en particulier celles datant du début du XXe siècle, a été saturé. Beaucoup de ces reproductions ne trouvent pas preneur aux enchères en raison de l’abondance des offres, et la cote de ces pièces a fortement chuté. Malgré leur qualité de fabrication, ces reproductions modernes peinent à rivaliser avec les estampes originales ou anciennes, et sont désormais considérées comme des acquisitions secondaires, plus accessibles mais beaucoup moins prisées.
La première étape pour évaluer la valeur d’une œuvre d’Hiroshige est de vérifier son authenticité. Les estampes signées et comportant des cachets de l’artiste ou des marques de l’éditeur d’origine, comme celles d’Uoya Eikichi, sont particulièrement recherchées. Une bonne provenance est un gage de qualité et d’authenticité, renforçant ainsi la valeur de l’œuvre.
Les œuvres originales, en particulier celles des séries iconiques, sont les plus prisées. Les estampes de première édition, surtout si elles ont été bien conservées, atteignent souvent des prix élevés. Par exemple, une estampe de la série Les Cent Vues d’Edo a atteint 125 000 € lors d’une vente aux enchères en 2018, prouvant l’intérêt fort des collectionneurs pour des œuvres bien conservées et rares.
La provenance est un facteur clé dans l’estimation d’une œuvre d’Hiroshige. Les estampes provenant de collections prestigieuses ou ayant été exposées dans des musées de renom peuvent voir leur valeur augmenter considérablement. Une provenance documentée et vérifiable renforce également la crédibilité et la valeur de l’œuvre.
L’état de conservation est primordial pour déterminer la valeur d’une estampe d’Hiroshige. Les œuvres bien conservées, sans déchirures majeures, sans restaurations visibles, et avec des couleurs encore vives, ont toujours plus de valeur. En revanche, une estampe en mauvais état, ou ayant subi des réparations importantes, verra sa cote diminuer de manière significative.
Enfin, la rareté est l’un des critères essentiels de l’évaluation des œuvres de Hiroshige. Les impressions rares, notamment celles des premières éditions ou les tirages limités, peuvent voir leur prix atteindre des sommets. Par exemple, une estampe de la série Les Cent Vues d’Edo peut être estimée à plusieurs centaines de milliers d’euros en fonction de son état de conservation et de sa rareté.
En résumé, pour évaluer une œuvre d’Ando Hiroshige, il est important de tenir compte des critères suivants :
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