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Créée en 1796 par Aloys Senefelder, la lithographie est une technique d’impression destinée aux reproductions en grand nombre. Utilisée pour la fabrication de timbres, très en vogue également auprès des écrivains du 19e siècle, elle a permis la création et l’édition sur papier de milliers de recueils d’ouvrages et de livres anciens. Le lithographe professionnel ou l’artiste peintre utilise une pierre calcaire et des crayons gras ou de l’encre grasse pour dessiner ou peindre sur la pierre lithographique. Cette matière grasse va capter l’encre pendant l’impression sous presse lithographique. Quarante ans après sa création, Godefroy Engelmann améliore l’invention en y introduisant la couleur, créant ainsi la chromolithographie. La lithographie permet de faire un nombre illimitée d’impression car la pierre lithographique ne s’use pas contrairement à des procédés de gravures comme la taille douce où la matrice s’use au contact de la presse.
Aujourd’hui, les estampes anciennes réalisées à l’aide de cette méthode à l’origine de l’offset s’arrachent à prix d’or. Les connaisseurs partagent une même vénération pour les lithographies d’artistes connus, les réalisations signées Chagall, Toulouse-Lautrec, Matisse, ou encore Picasso, qui figurent parmi les plus chères. Les prix varient bien entendu selon la qualité des exemplaires, allant de 30 à plus de 100 000 euros pour les plus belles pièces, d’où la nécessité de faire expertiser toute acquisition pour en estimer la valeur réelle.
Bien que les lithographies soient réalisées en série limitée, les spécimens frauduleux abondent sur le marché de l’art. À l’exemple des œuvres de Salvador Dali, dont les créations ont été reproduites sans autorisation et vendues comme exemplaires originaux. Découverte à partir de 1990, la supercherie a fait scandale au sein du marché de l’art.
Le prix d’une lithographie sur le marché de l’art sera donc lié à l’artiste à l’origine de l’oeuvre mais également du nombre d’exemplaires édités et signés par l’artiste. Pour un même peintre, lithographie éditée en moins d’exemplaires presentera une estimation plus élevée qu’un tirage à plusieurs centaines d’exemplaires. Il faut que l’estampe soignée signée à la main par l’artiste et numérotée pour qu’elle soit considérée comme lithographie originale. A défaut de numérotation, on peut trouver l’inscription au crayon noir « EA » pour « épreuve d’artiste » ou « HC » pour « hors commerce ». Ce sont des épreuves généralement destinées à être gardées par l’artiste ou offertes en cadeau. Cependant cette mention n’a aucune incidence sur l’estimation de la lithographie. Par contre les dédicaces, en fonction de la renommée du dédicataire, peut venir valoriser l’oeuvre.
La prudence est donc de mise et seule une expertise réalisée par un expert pourra authentifier une lithographie puis déterminer sa valeur réelle sur le marché. Le monde de la spéculation a bien compris la valeur de ces œuvres anciennes. La possibilité de faire un bon placement n’est pas étrangère aux surenchères passionnées des salles de ventes. Quand on sait qu’une œuvre de Chagall peut valoir autour de 1 000 euros – « La nuit à Paris » de 1954 a été estimée à 1 125 € –, attention aux multiples reproductions frauduleuses qui peuvent prétendre au même prix de vente que l’original !