Estimation arme océanienne gratuite

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Véritables objets d’art, les armes des cultures océaniennes (Polynésie, Mélanésie, Micronésie) sont prisées par les collectionneurs d’arts premiers. Utilisées pour la guerre ou dans un cadre cérémoniel, elles sont d’une grande variété et revêtent une valeur esthétique indéniable. Casse-tête kanak, massue de guerre en « bec d’oiseau », hache ostentatoire, bouclier papou ou encore pare-flèche de pirogue, les types d’armes océaniennes circulant sur le marché de l’art sont relativement nombreux.

La cote et les estimations des armes d’Océanie sont soutenues. Certains objets, au vu de leur rareté et éventuellement du prestige de leur provenance, peuvent faire d’excellents prix, comme en témoignent les résultats des ventes aux enchères. Les casse-têtes kanaks en bois de gaïac sculpté, peint ou patiné, parfois ornés de coquillages, de fibres végétales ou de poils de roussette, sont particulièrement recherchés, ainsi que les haches ostentatoires en bois et jadéite, servant d’apparat.

Les boucliers worrumbi en bois peint de forme ovale, issus de la population Mendi, les boucliers des cultures du Sépik ou encore les boucliers Motu ou Mailu qui recourent volontiers à des ornementations végétales, disposent également d’une bonne cote et présentent des estimations parfois très élevées. Notons que les ensembles d’armes (casse-tête, bouclier, massue de guerre et masque) voient leur valeur augmenter. La conservation des ensembles est en effet plus difficile, et ceux-ci sont donc plus rares.

Une arme provenant d’une culture océanienne peut susciter l’intérêt des collectionneurs et réaliser un bon prix. Il est ainsi vivement recommandé de procéder à une expertise par un expert d’art afin, d’une part, d’en confirmer l’authenticité, et d’autre part, de l’estimer au plus près de sa valeur sur le marché.

Massue Kanak à bec d’oiseau, Nouvelle-Calédonie, adjugée 5 000 € frais compris en 2016 (De Baecque et Associés)