Bracelet Chaumet : cote sur le marché de l’art
Les bracelets de la maison Chaumet (maison fondée en 1780) sont de différentes formes : manchettes, joncs, chaînes, etc. Les bracelets de haute-joaillerie sont créés avec des matériaux d’exception d’une grande qualité : or blanc, jaune ou rose, argent ou platine, pouvant être serti de pierres semi-précieuses (lapis-lazuli, turquoise, améthyste, etc.) ou surtout des pierres précieuses, par exemple des saphirs, des émeraudes, des rubis ou des diamants blancs ou colorés. Du caractère intrinsèque précieux de ces matériaux travaillé avec un grand savoir-faire historique dépend la valeur des bracelets Chaumet. La recherche d’élégance, de virtuosité et des couleurs fait aussi la marque de la maison Chaumet qui mélange les styles dans des collections audacieuses et créatives, par exemple la récente collection Les Mondes de Chaumet.
La maison Chaumet s’impose depuis sa création comme une importante maison de luxe. Joaillerie officielle de Napoléon Ier et de l’impératrice Joséphine, elle crée aussi des bijoux pour tous les souverains des grandes cours européennes durant tout le XIXe siècle, comme par exemple la reine Victoria. La Belle Époque marque l’arrivée de Joseph Chaumet à la tête de la maison, qui devient d’autant plus célèbre pour ses diadèmes et ses parures. La période Art Déco est également très fertile et trouve aujourd’hui beaucoup de succès auprès des collectionneurs. Aujourd’hui encore, la maison Chaumet crée de grands bijoux pour des personnalités d’exception et expose dans le monde entier, à Paris comme à Tokyo ou à Pékin. Les bracelets Chaumet sont, dans ce cadre, très remarqués et admirés par les collectionneurs sur le marché de l’art. Leur cote est excellente, stable et élevée, notamment pour les pièces affichant une grande valeur par la préciosité de leurs matériaux (rubis, saphirs, émeraudes et diamants surtout), par leur rareté ou par leur ancienneté.
Bracelet Chaumet : prix, achat, vente et enchère
Les bracelets Chaumet voient leurs estimations s’échelonner entre 1 000 et 50 000 euros. Les bracelets de haute joaillerie, souvent agrémentés de rubis, saphirs, émeraudes ou diamants, dépassent systématiquement 10 000 euros à l’expertise. Le prix donné par les experts dépend en effet de la qualité des matériaux, mais également du caractère exceptionnel de la pièce. Les bracelets de la première moitié du XXe siècle par exemple, notamment des années 1900 et des années 1930, affichent habituellement une cote et des résultats de vente excellents aux enchères.
Un bracelet de la Belle Époque, créé vers 1905, en or et platine serti de diamants, a ainsi été adjugé au prix d’achat de 22 200 € en septembre 2016 à Londres (Bonhams). Un bracelet des années 1930-1940, serti de diamants, a pour sa part été adjugé en salle des ventes au prix de 63 937 € (frais compris), soit plus du double de son estimation basse, en novembre 2016 à Genève (Sotheby’s).
Un bracelet de 1930, en diamants montés sur platine, a même été vendu au prix de 96 971 euros (frais compris) en décembre 2008 à New York (Sotheby’s). Créé avec 336 diamants de différentes tailles et de différentes formes, ce bracelet représente typiquement les allures géométriques de la période Art Déco.
Bracelet bandeau, or, rubis, diamants, Chaumet, adjugé au prix de 18 800 € à New York en 2017 (Christie’s)