Mosaïques originales Invader : leur cote sur le marché de l’art
Invader a été rapidement présent à la fois dans la rue et dans les galeries d’art. Malgré sa notoriété, on ne connaît pas sa véritable identité. L’artiste français apparaît toujours masqué et cultive le mystère autour de son personnage. C’est d’ailleurs en toute discrétion qu’il installe ses œuvres, souvent la nuit et en quelques minutes seulement. Les collectionneurs peuvent acquérir un « Alias », l’unique et exacte réplique d’une mosaïque originale posée dans la rue. Depuis la fin des années 2000, Invader réalise aussi des mosaïques originales plus complexes destinées, quant à elles, aux galeries.
Dès les années 2000, les mosaïques originales d’Invader trouvent des amateurs sur le marché de l’art, particulièrement au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. Puis à partir de 2013, la cote d’Invader décolle et la valeur de son travail est reconnue aussi bien en Europe qu’aux Etats-Unis ou au Japon. Les œuvres originales destinées aux galeries semblent moins recherchées que les mosaïques emblématiques du street artist, mais attirent quand même certains collectionneurs lors des ventes aux enchères.
Mosaïques originales Invader : prix, achat, vente et enchère
Ces dernières années, les mosaïques originales d’Invader « Alias » sont adjugées entre 10 000 et 65 000 € en salle des ventes aux enchères. On remarque que les prix d’achat de ces « Alias » dépassent nettement les estimations. En décembre 2017 à Hong Kong, « ALIAS PA_1177 », estimé entre 36 600 et 47 000 €, s’est vendu à 80 250 €* (Sotheby’s). En mars 2015, on assiste à un premier record : « ALIAS HK-59 », une grande pièce de 210 sur 240 cm, est vendu pour 321 600 €* (Christie’s, Hong Kong).
Invader crée aussi des mosaïques qui n’apparaissent pas sur les murs, mais qui sont tout autant appréciées. Notons par exemple la pièce « Guide d’invasion 01 », une mosaïque en micro céramiques posée sur la couverture du livre Invasion de Paris, qui s’est vendue à 46 800 €* en novembre 2017 (Tajan, Paris). Quant aux mosaïques directement destinées aux galeries, elles ne sont pas en reste : la pièce « Rubiks AC/DC », réalisée en 2009, s’est vendue à Londres en octobre 2017 pour 53 675 €* (Phillips).
* frais compris
ALIAS PA_1177, céramique sur panneau de 2015/2016, Invader, adjugé à 80 250 € en 2017 (Sotheby’s, Hong Kong)