Les bronzes Anna Quinquaud : leur cote sur le marché de l’art
Parmi les nombreuses techniques utilisées par Anna Quinquaud (1890-1984) comme le grès, le laiton, le plâtre, le bronze prédomine dans son œuvre. Bustes, statuettes, visages… nombre de ces pièces ont été fondues par Valsuani, la célèbre fonderie du début du XXe siècle.
Réalisées vers les années 30, ses sculptures reflètent avec véracité les conditions de vie des femmes africaines. On ressent dans la « période africaine » d’Anna Quinquaud le besoin de découvrir ces civilisations, d’en saisir les émotions et de les retranscrire au mieux. Les collectionneurs apprécient cette quête insatiable de la beauté. Têtes nues, bustes dénudés ou couverts de bijoux, personnages en pied… les bronzes de cette artiste singulière ont la cote sur le marché de l’art. On en trouve régulièrement mis en vente par différentes maisons en France ou à l’international.
Les bronzes Anna Quinquaud : prix, achat, vente et enchère
Si le prix d’achat d’un bronze signé Anna Quinquaud tend vers une moyenne de 20 000 €, il s’est avéré que certaines œuvres dépassent largement les estimations lors d’enchères récentes. Ainsi « l’Archer Coniagui au repos à Youkounkoun » (79 cm) s’est vendu 45 000 € en décembre 2017 (Artcurial). On notera également la performance exceptionnelle réalisée par ce bronze « Jeune femme foulah dit Bilima », adjugé 190 000 euros lors de la vente en 2014 de la collection du grand marchand d’Art déco Félix Marcilhac (Sotheby’s). Il était estimé entre 50 000 et 60 000 euros. Pour des formats oscillant entre 25 et 70 cm, les enchères peuvent s’élever entre 15 000 et 30 000 euros environ.
« Jeune femme foulah dit Bilima », bronze, Anna Quinquaud, adjugée 190 000 euros, en 2014, (Sotheby’s)