Estimation Hector Guimard : prix et cote – gratuit en 24h

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Ce qu’il faut savoir sur Hector Guimard :

Hector Guimard (1867-1942) est un architecte français, connu comme étant l’un des représentants majeurs de l’Art nouveau.

En 1882, et après avoir rejoint Paris deux ans auparavant, Hector Guimard intègre l’École nationale supérieure des arts décoratifs, où il est admis en section architecture. Il y est sensibilisé aux théories d’Eugène Viollet-le-Duc, qu’il célèbrera tout au long de sa carrière.

En 1885, il entre à l’École des Beaux-arts, et suit l’atelier libre de Gustave Raulin. L’enseignement qu’il y reçoit s’inscrit dans la lignée de ses connaissances déjà acquises. Toutefois, il ne parvient pas à se démarquer. Il échoue au concours du prix de Rome, et ne parvient pas à obtenir son diplôme d’architecte.

Il parvient néanmoins à lancer sa carrière d’architecte dès 1888. C’est après un voyage en Belgique en 1895, où il découvre l’esthétique de Victor Horta, que son style s’affirme dans le courant Art nouveau. En effet, il intègre à partir de cette période à ses ouvrages des lignes courbes inspirées de la nature, et plus particulièrement la ligne organique « en coup de fouet ».

C’est lorsque l’immeuble du Castel Béranger est achevé en 1898 qu’il se fait réellement connaître. Va s’en suivre la construction de nombreux autres édifices, mais c’est avec l’Exposition universelle de 1900 que sa renommée se solidifie, lorsqu’il réalise les édicules et entourages du métro parisien.

En parallèle de sa carrière d’architecte, Hector Guimard est aussi à l’origine de luminaires, objets, éléments de mobilier, et même de papiers peints, puisqu’il apprécie tout particulièrement concevoir pleinement les décors intérieurs de ses édifices.

Cote d’Hector Guimard :

Si Hector Guimard a su bénéficier d’un petit cercle d’amateurs appréciant ses créations, ainsi que de l’estime de ses pairs, il n’a jamais eu un succès populaire, et est mort dans une quasi-totale indifférence générale.

Après la Seconde Guerre Mondiale, nombreuses sont ses créations détruites. Néanmoins, des passionnés partent à la redécouverte de son art dès les années 1960-1970, et contribuent à ce que le nom d’Hector Guimard résonne encore aujourd’hui.

Actuellement, nombreux sont les éléments architecturaux, meubles ou encore luminaires à apparaître aux enchères, et à susciter l’engouement des collectionneurs.

Récemment, un dessus de cheminée s’est par exemple vendu 64 750 euros chez Christie’s, ce qui témoigne de l’enthousiasme actuel envers Hector Guimard.

Pour autant, ses créations ne se sont jamais vendues plus de 160 000 euros.

Comment reconnaître le style d’Hector Guimard ?

Pour identifier l’une des réalisations de cet artiste, il est essentiel de prendre en compte les éléments ci-dessous :

• Supports : Si Hector Guimard est principalement connu pour ses édifices, il est aussi à l’origine d’éléments architecturaux, de luminaires, de meubles, d’objets ou encore de sculptures.
• Style et caractéristiques : l’Œuvre d’Hector Guimard se caractérise par une forte présence du vocabulaire floral, d’arabesques, de lignes organiques en « coup de fouet », ainsi que par une omniprésence du fer et de la fonte. Il n’hésite pas non plus à marier les différents matériaux, comme le verre, la fonte, et le fer.

Hector Guimard : Estimations :

(D’après ArtPrice)

Prix des pièces réalisées par Hector Guimard :

• Prix d’un objet :

Les objets regroupés dans cette catégorie sont aussi différents les uns des autres. En effet, elle regroupe aussi bien des miroirs, des vases ou encore des jardinières.

Les miroirs d’Hector Guimard se vendent généralement entre 10 000 et 13 000 euros, et les jardinières entre 150 et 30 000 euros. En ce qui concerne les vases, ils sont souvent adjugés entre 230 et 24 000 euros.

Certaines pièces peuvent atteindre des prix bien plus conséquents, comme des plaques de porte de forme oblongue à motifs floraux, vendues 63 000 euros en 2017 par Millon.

• Prix d’une élément architectural :

De nombreux éléments architecturaux apparaissent régulièrement au sein des salles des ventes. C’est le cas de plaques provenant du métro de paris, qui obtiennent de belles adjudications, comme l’un des exemplaires vendu pour 16 690 euros en 2023 par Bohams. C’est également le cas des grilles de balcon, dont l’une a pu être adjugée au prix de 38 349 euros en 2018 par Sotheby’s.

• Prix du mobilier :

Hector Guimard se plaisait beaucoup à décorer lui-même les intérieurs de ses édifices, c’est pourquoi de nombreux meubles de sa main subsistent encore aujourd’hui. Des chaises, guéridons, bureaux, mais aussi vitrines apparaissent de temps en temps aux enchères.

Récemment, un petit guéridon datant de 1899 a été adjugé 120 000 euros par Sotheby’s. Une vitrine en acajou s’est quant à elle vendue 107 996 euros par la même maison de ventes.

• Prix d’un luminaire :

Hector Guimard est à l’origine de diverses lampes à pampilles, dont les plus remarquables ont pu atteindre des prix conséquents aux enchères. C’est par exemple le cas d’une lampe à pampilles de table en bronze doré, adjugée 10 000 euros par Sotheby’s en 2013. Plus récemment, un exemplaire similaire bien moins conservé s’est vendu 2 000 euros.

Toutefois, ces lampes n’apparaissent que de temps à autres au sein des salles de ventes, ce qui peut expliquer leur prix.

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