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Tamara de Lempicka, née en 1898 à Varsovie, en Pologne, et décédée en 1980 à Cuernavaca, au Mexique, est un peintre de premier plan du style Art Déco. En intégrant harmonieusement les éléments du cubisme, du néoclassicisme, et du modernisme, elle dépeint des femmes polies et raffinées avec un mélange d’élégance et de force. Elle reflète cela à travers son utilisation de couleurs audacieuse , des lignes épurées et d’un sens du dynamisme.
L’éducation privilégiée de Tamara de Lempicka lui permet d’explorer la haute culture. Elle enrichit sa vision artistique à travers l’art, la littérature et la musique. De plus, ses nombreux voyages en Europe façonnent sa perspective. En 1916, la révolution française force Tamara et son mari, Tadeusz Lempicki, avocat polonais, à s’installer à Paris. Là, Tamara commence sa formation artistique formelle. Elle étudie à l’Académie de la Grande Chaumière sous la direction de Maurice Denis (1870-1943), peintre symboliste et fondateur du groupe Nabi, et d’André Lhote (1885-1962), peintre cubiste.
Tamara de Lempicka, connue sous les titres de « The Queen of Art Deco » et « The Baroness with a Brush », exerce une influence profonde et une présence puissante dans la société. Elle excelle dans la création de formes géométriques élégantes et d’esthétiques glamour, affirmant son statut de figure emblématique du mouvement Art Déco. Comme elle peint fréquemment des sujets issus de la haute société, cela renforce sa réputation et son influence.
De nombreuses expositions en Europe et aux Etats Unis présentent les œuvres de Tamara de Lempicka tout au long de sa carrière. Elle établit sa réputation à la Galerie Colette Weill à Paris (1925). D’autres expositions notables incluent la Bottega di Poesia à Milan (1925) et la Julian Levy Gallery à New York (1932).
Sa réputation et son talent continuent de croître de manière posthume. Douze rétrospectives de son œuvre se tiennent à l’international, notamment au Japon, en France, en Espagne, au Mexique, en Angleterre, en Autriche, en Corée du Sud et en Italie.
Des institutions prestigieuses, telles que la Royal Academy of Arts à Londres, le Kunsthaus Zürich et le Palazzo Reale à Milan, présentent ses rétrospectives et exposent ses œuvres.
Pour sa reconnaissance, dans les années 1920 et 1930, Tamara de Lempicka est reconnue pour ses portraits distinctifs de l’aristocratie européenne et de l’élite américaine.
Dans les années 1960 et 1970, une nouvelle génération de critiques d’art et de collectionneurs redécouvre ses œuvres. Cela ravive leur intérêt pour ses peintures.
Son inspiration et son influence dépassent le domaine de l’art, pénétrant diverses sphères culturelles, notamment la mode, le cinéma et la musique.
De son vivant, elle met aux enchères une collection exceptionnelle d’œuvres. Cette collection comprend 558 peintures, 289 dessins-aquarelles et 208 estampes-multiples. Les trois œuvres d’art qui atteignent des prix remarquables sont des peintures à l’huile sur toile. Leurs titres sont Portrait de Marjorie Ferry (1932), Fillette en Rose ( c. 1928/30) et Portrait de Romana de la Salle (1928).
Il se vend pour 16 841 733 euros (hors frais) lors d’une vente aux enchères chez Christie’s à Londres en 2020. Ce tableau à l’huile, mesurant 100 x 165 cm, porte une signature « LEMPICKA » en bas à gauche.
Cette peinture représente Marjorie Ferry, ses mains tenant languidement une draperie blanche qui l’enveloppe. Elle tourne légèrement son corps, regardant le spectateur. La texture soyeuse et brillante de la draperie contraste avec son calme. L’harmonie des teintes grises et pêche met en valeur son élégance gracieuse. L’interaction des formes et des contours renforce l’atmosphère sereine de la peinture.
Cette œuvre d’art possède une provenance riche qui augmente sa valeur.Elle fait partie de la collection de Marjorie Ferry , une célèbre chanteuse britannique qui se produit à Paris et commande directement l’œuvre à Tamara de Lempicka. En 1995, Sotheby’s la vend à New York, et Wolfgang Joop, un créateur de mode allemand, l’acquiert. En 2009, Sotheby’s la présente à nouveau , et elle appartient maintenant à un collecteur anonyme.
Des musées du monde entier exposent cette œuvre d’art, notamment la Galerie du Luxembourg en France, la Kunsthalle München en Allemagne, le Palazzo Reale en Italie, et le Musée d’Art Métropolitain de Tokyo au Japon, entre autres.
Il se vend chez Christie’s à New York en 2023 pour 11 677 012 euros (sans frais). Cette version mesure 115,9 x 72,8 cm. En bas à droite du tableau, figure la signature « DE LEMPICKA ».
Cette peinture montre une jeune femme qui pose élégamment avec un livre à la main, dégageant à la fois intellect et grâce. Elle porte une tenue blanche qui contraste nettement avec sa peau chaude et ses cheveux dorés. Elle adopte une posture détendue, avec une jambe pliée et l’autre légèrement étendue, ce qui transmet une impression de facilité et de sophistication. Le fond utilise des formes géométriques et des couleurs atténuées, ajoutant profondeur et dimension. Elles rehaussent l’harmonie et l’équilibre global de la composition
Il se vend chez Sotheby’s à New York en 2022 pour 11 610 900 euros (sans frais). Le tableau mesure 116,5 x 73 cm.
Cette peinture met en scène une femme dans une robe rose fluide. Avec des plis délicats et une texture douce, raffinée et gracieuse comme un pétale. La texture de la robe apporte une qualité dynamique à la composition. Ses cheveux auburn, doux et ondulés, complètent son expression sereine tandis qu’elle regarde de côté. L’arrière-plan présente des formes géométriques abstraites dans des tons atténués, créant un contraste saisissant qui accentue la présence vibrante de la femme.
| Catégorie | Estimation basse (€) | Estimation haute (€) |
| Peinture | 46 euros | 14 513 625 euros |
| Dessin-Aquarelle | 125 euros | 70 000 euros |
| Estampe-Multiple | 35 euros | 55 392 euros |
(Source d’après les résultats Artprice)
Le prix record de ses tableaux est de 16 841 733 euros, avec une œuvre intitulée «Portrait de Marjorie Ferry (1932) ». Comparé à ses autres peintures, ce tableau possède une provenance riche. Marjorie Ferry commande directement ce tableau à Lempicka, Wolfgang Joop l’acquiert ensuite, et un collectionneur anonyme en est maintenant propriétaire.
De plus, cette œuvre est exposée dans divers musées notables tels que le Kunstforum de Vienne, le Metropolitan Museum of Art de Tokyo, le Palazzo Reale de Milan et bien d’autres.
Le prix record pour un dessin-aquarelle est de 72 048 euros, pour une œuvre intitulée Autoportrait (c.1941). Elle est unique en raison de sa rareté et de sa signification personnelle. Les autoportraits de Lempicka sont relativement rares par rapport à ses autres œuvres, et cette rareté augmente la valeur de cette pièce. De plus, un autoportrait offre un aperçu plus personnel de la perception que Lempicka a d’elle-même, ce qui est plus intime et révélateur.
« La Polonaise » (c.1933) atteint un prix record de 39 236 euros. Cette œuvre, représentant une femme en costume folklorique polonais traditionnel, est directement liée à l’héritage de Lempicka, évoquant un fort sentiment de fierté nationale et d’identité culturelle.
Ses autres œuvres se vendent à des prix relativement plus bas en raison de plusieurs facteurs majeurs : sujet commun, faible rareté, provenance limitée, signification culturelle et historique moindre, demande du marché plus faible, connexion émotionnelle minimale et potentiel d’investissement modeste.
Depuis 2016, la valeur des œuvres de Tamara Lempicka progresse régulièrement. En 2017, elles atteignent 3 millions d’euros. L’année suivant, la valeur quadruple pour atteindre 12 millions d’euros. En 2020, elle monte à 28,2 millions d’euros, doublant celle de 2018. En 2021, le marché connaît un ralentissement. Malgré cela, la valeur de ses œuvres continue de croître lentement jusqu’en 2023.
La validation des œuvres authentiques de Tamara de Lempicka repose sur l’identification de plusieurs caractéristiques distinctives.
Les femmes élégantes et stylées sont son principal sujet. Il les dépeint de manière réservée mais expressive, dégageant sensualité et sophistication. Elles irradient une confiance en elles naturelle.
L’ interaction de formes géométriques épurées des figures féminines rend la composition plus tridimensionnelle, plus dynamique et plus prononcée.
L’utilisation de couleurs vives et d’effets de lumière anime le sujet.
Lempicka utilise souvent une finition très lisse et soignée.
Tamara de Lempicka signe et date généralement ses œuvres, bien que l’emplacement de sa signature puisse varier, apparaissent soit dans le coin de la peinture, soit au dos de la toile. Le style de la signature diffère également, prenant couramment les suivantes: « LEMPICKA. », « DE LEMPICKA », « T. De Lempicka », « T.L » et « T. de LEMPITZKI ».
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Les œuvres de Tamara de Lempicka se vendent aux enchères dans une fourchette allant de 20 à 11 610 900 euros. Obtenez l’estimation de votre propre œuvre en tenant compte de son sujet, du médium utilisé, de sa taille et de son état de conservation.
Gardez à l’esprit que le style signature de Tamara de Lempicka évolue avec le temps, il existe plus de cinq versions.
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En général, les prix des œuvres de Tamara de Lempicka varient de plusieurs centaines de milliers à plusieurs centaines de millions d’euros. Aujourd’hui, la valeur des œuvres de Tamara de Lempicka continue d’augmenter, réflectant l’attrait durable de son style Art Déco distinctif.
Étant donné sa provenance riche et ses fréquentes apparitions dans le expositions, le tableau à huile sur toile « Portrait de Marjorie Ferry (1932) », se vend chez Christie’s à Londres en 2020 pour 16 841 733 euros (hors frais), faisant de lui l’oeuvre la plus prisée.
Oui, ses œuvres d’art se vendent aux enchères à 1 175 reprises, et en juin 2024, six enchères proposent des peintures, des estampes-multiples et des dessins-aquarelles. Sotheby’s organise quatre ventes au Royaume-Uni, Hermitage Fine Art en organise une à Monaco, et Rempex une autre en Pologne.
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