Dessin Jean-Pierre Cassigneul : leur cote sur le marché de l’art
Le dessin est d’une grande importance pour le peintre, dessinateur et lithographe français Jean-Pierre Cassigneul (né en 1935). Il l’étudie à l’École des Beaux-Arts de Paris, et représente pour l’artiste un moyen d’apprentissage essentiel. Les dessins de Jean-Pierre Cassigneul étudient notamment la figure féminine, sujet majoritaire dans l’œuvre de l’artiste. Comme en peinture, le dessin de Jean-Pierre Cassigneul est souligné par un trait noir plus épais et, lorsqu’ils sont colorés, par des tons pâles et harmonieux. Aquarelle, dessins au crayon, à l’encre, au fusain, à la gouache ou au pastel, sur papier ou sur carton, les dessins de Jean-Pierre Cassigneul sont autant des esquisses que des dessins plus élaborés et riches en couleurs.
Jean-Pierre Cassigneul expose très jeune à la galerie Lucy Krogh à Paris. Il connaît rapidement une renommée internationale grâce aux marchands d’art Kiyo-shi Tamenaga et Wally Findlay. Les dessins de Jean-Pierre Cassigneul sont à cet égard exposés dans le monde entier, aux États-Unis, à Palm Beach et New York, au Canada, en Suisse, ou encore au Japon, notamment à Tokyo. Jean-Pierre Cassigneul reçoit également des commandes officielles, comme une série de tableaux et de dessins pour le Golf Kodina à Hawaï. Reconnu et renommé, Jean-Pierre Cassigneul fait le tour du Japon à travers des expositions itinérantes, comme celle du Musée Matsuzakaya en 1998. Il fait également l’objet de rétrospectives, comme à la galerie Tamenaga à Paris en 2009. Aujourd’hui encore, Jean-Pierre Cassigneul jouit d’une bonne reconnaissance sur le marché de l’art. Ses dessins sont moins fréquents que ses tableaux en salle des ventes mais affichent une très bonne cote. La valeur et les résultats de vente sont plus importants pour les dessins réalisés à l’aquarelle, à la gouache ou au pastel, souvent plus aboutis que les dessins au crayon ou à l’encre.
Dessin Jean-Pierre Cassigneul : prix, achat, vente et enchère
Les estimations pour les dessins de Jean-Pierre Cassigneul peuvent aller de 600 € à 26 000 €, la majorité étant comprise à l’expertise entre 1 000 € et 10 000 €. La cote du dessin varie en fonction du médium utilisé et du degré d’aboutissement de la représentation. Les dessins à l’aquarelle, au pastel et à la gouache ont ainsi souvent de meilleures estimations que les dessins au crayon, à l’encre et au fusain, souvent moins élaborés. Le dessin à l’aquarelle sur papier, « La Parisienne » de 1991, rapidement esquissé, a ainsi été vendu au prix de 1 978 € en octobre 2018 à Milford (Shannon’s).
Globalement, les dessins présentant les meilleures estimations auprès des experts sont les plus picturaux, riches en couleur, généralement à l’aquarelle ou à la gouache. Ils dépassent alors plus aisément 10 000 € à l’expertise. L’aquarelle sur papier « La Tour Eiffel », de 1974, a ainsi été vendue au prix d’achat de 13 664 € en novembre 2016 au Japon (Shinwa Art Auction). Le sujet célèbre du dessin peut également expliquer le prix atteint en salle des ventes.
Le beau dessin à la gouache, vivement coloré, « Une femme dans le jardin » de 1982 a même été vendu aux enchères au prix de 17 536 euros (frais compris), en mai 2016 à New York (Christie’s).
« La fleur rouge », aquarelle et crayon sur papier, 1975, Jean-Pierre Cassigneul, adjugé au prix de 4 665 € à New York en 2016 (Christie’s)