Vous possédez une œuvre de Mikhail Larionov et vous souhaitez en connaître son estimation ? Découvrez l’estimation d’une œuvre de Larionov grâce à nos experts commissaires-priseurs. La cote de Larionov dépend des prix obtenus lors des enchères, bien que ceux-ci puissent fluctuer au fil des ans.
Mikhail Larionov, né le 3 juin 1881 à Tiraspol en Russie, est un peintre et théoricien influent du début du XXe siècle. Il est l’un des fondateurs de l’avant-garde russe et du mouvement artistique Rayonniste. Ce mouvement cherchait à exprimer les formes et les couleurs de la lumière en rayonnement. Larionov a marqué l’histoire de l’art avec une œuvre qui se situe entre le primitivisme, l’abstraction, et les influences iconographiques russes, posant ainsi les bases de plusieurs courants artistiques.
Tout d’abord, dès son enfance, Larionov manifeste un vif intérêt pour l’art. Le folklore russe et les icônes religieuses de sa région natale l’influence également. À l’âge de seize ans, il rejoint l’École de peinture, de sculpture et d’architecture de Moscou. Il étudie aux côtés d’artistes prometteurs. Formé dans le style académique, il se tourne rapidement vers les mouvements modernistes européens, en particulier l’impressionnisme. Cela l’inspirera dans ses œuvres de jeunesse. Par la suite, Larionov se rapproche du postimpressionnisme et du fauvisme. En effet, les couleurs vives et les formes audacieuses influencent son style distinctif.
Par ailleurs, au fil de sa carrière, Mikhail Larionov estime plusieurs styles avant-gardistes. Ensuite, en 1908, il co-fonde avec sa compagne Natalia Gontcharova le groupe artistique La Queue d’Âne (ou « L’Âne Queue »). Ce groupe cherche ainsi à défier les conventions académiques en Russie. En 1912, il fait un pas décisif en lançant le rayonnisme. En effet, il s’agit d’un courant radical inspiré du cubisme et du futurisme qui explore les effets de la lumière et des rayons. Le rayonnisme marque un tournant dans sa carrière. Il lui permet d’influencer fortement la scène artistique russe, tout en renforçant sa réputation dans l’avant-garde européenne.
Larionov s’est illustré dans la peinture mais aussi dans le domaine du design et de la scénographie. Dans les années 1910, il commence à collaborer avec les Ballets Russes de Serge Diaghilev. Par ailleurs, il réalise plusieurs décors et costumes, dont ceux de « Casse-Noisette » et de « Le Soleil de Minuit ». Son travail pour le théâtre lui permet d’élargir sa palette artistique et de fusionner peinture et performance. Larionov a toujours eu un intérêt marqué pour le folklore et les éléments traditionnels russes. Il les réinterprète dans une vision résolument moderne. Ses œuvres, comme par exemple Le Soldat ivre ou Les Chiens, montrent son goût pour l’humour, la satire et une approche très personnelle de l’avant-garde.
Dans les années 1920, Larionov s’installe en France. Là, il continue à créer tout en s’éloignant progressivement des grandes scènes artistiques. Bien que ses œuvres soient moins prolifiques après son départ de Russie, il continue d’explorer des formes d’abstraction et d’exposer ses œuvres en Europe. À la fin de sa vie, son travail est célébré dans plusieurs grandes expositions. Il reçoit des distinctions pour sa contribution artistique. Larionov meurt le 10 mai 1964 à Fontenay-aux-Roses, en France, laissant derrière lui un héritage fondamental pour l’art moderne.
Aujourd’hui, les œuvres de Mikhail Larionov se trouvent également dans de nombreuses collections prestigieuses, comme au Centre Pompidou à Paris. Elles témoignent de l’influence profonde de Larionov sur le rayonnisme et l’avant-garde russe, et inspirent encore de nombreux artistes contemporains.
Pour évaluer une œuvre de Mikhail Larionov, plusieurs critères sont déterminants. Le support et la technique influencent fortement la valeur : les huiles sur toile, par exemple, sont souvent plus prisées que les aquarelles ou les gouaches. La taille de l’œuvre, sa rareté, ainsi que sa provenance influencent également le prix. Une provenance prestigieuse, un bon état de conservation et la signature de l’artiste augmentent la valeur. Enfin, les périodes et les styles associés aux œuvres, tels que le primitivisme russe ou le rayonnisme, apportent une dimension historique qui peut fortement faire monter l’estimation.
Les œuvres de Larionov se vendent dans une large fourchette de prix. Son record de vente a été atteint en 2007 chez Sotheby’s, lorsqu’un tableau, «Still Life with Jug and Icon» a été adjugée pour 3 millions d’euros, confirmant ainsi l’attrait des collectionneurs pour ses pièces emblématiques.
ESTIMATION DES ŒUVRES DE MIKHAIL LARIONOV PAR TYPOLOGIE
| Catégorie | Estimation moyenne |
|---|---|
| Peintures | 20 000 – 2 000 000€ |
| Dessins | 2 000 – 150 000€ |
| Gouaches et aquarelles | 5 000 – 120 000€ |
| Estampes et lithographies | 500 – 15 000€ |
Ces prix sont issus des résultats de ventes aux enchères publiques accessibles en ligne, notamment sur Artprice. Ils reflètent la réalité du marché sur les dix dernières années.
Tout d’abord, les collectionneurs recherchent les peintures de Larionov, notamment celles sur toile. Celles des périodes rayonniste et primitiviste, en particulier, atteignent souvent des prix élevés en raison de leur importance historique et artistique. Ses huiles sur toile, très appréciées pour leurs couleurs audacieuses et leur originalité, peuvent valoir entre 100 000 et 500 000 euros pour des pièces de taille moyenne, tandis que les grandes œuvres rayonnistes ou à sujet symbolique se vendent souvent pour plus d’un million d’euros. Par exemple, en 2021, Artcurial a adjugé Portrait de David D. Bourliouk pour 2,4 millions d’euros, un tableau de grand format avec une provenance prestigieuse.
Larionov a produit de nombreux dessins tout au long de sa carrière. Les dessins à l’encre, précis et détaillés, peuvent atteindre entre 10 000 et 50 000 euros, tandis que ceux au crayon, plus spontanés, se vendent entre 5 000 et 20 000 euros. Les dessins des périodes primitiviste et rayonniste, en particulier, attirent les collectionneurs. En 2019, par exemple, une série de dessins préparatoires pour Les Soldats s’est vendue pour 25 000 euros chez Christie’s, confirmant l’intérêt pour ses œuvres graphiques.
Larionov a également créé des œuvres à la gouache et à l’aquarelle, souvent des études pour ses grandes compositions. Ces œuvres, sur papier, offrent une spontanéité et une fraîcheur qui séduisent les amateurs, avec des prix allant de 10 000 à 100 000 euros pour les plus emblématiques. Par exemple, en 2021, une gouache intitulée Le Soldat russe, qui date de sa période primitiviste, s’est vendue pour 75 000 euros chez Bonhams. La valeur de ces œuvres dépend de la technique, du sujet et de la complexité de la composition.
Larionov a produit plusieurs estampes et lithographies, bien que celles-ci soient moins courantes et moins cotées que ses œuvres sur toile ou papier. Les estampes, souvent éditées en petits tirages, sont prisées des collectionneurs en raison de leur lien direct avec ses œuvres principales. Les lithographies, avec leurs détails précis et leurs lignes marquées, se vendent entre 500 et 10 000 euros en fonction de la rareté et de l’état de conservation. Par exemple, en 2020, une lithographie intitulée Les Chiens, emblématique de son style satirique, s’est vendue pour 8 000 euros, confirmant l’attrait pour ses œuvres graphiques.
L’estimation des oeuvres de Mikhail Larionov a évolué de manière significative au fil des décennies. Après sa mort en 1964, son travail a gagné en reconnaissance, et ses œuvres ont commencé à atteindre des sommets sur le marché de l’art, en particulier dans les années 2000. Les pièces marquantes de ses périodes rayonniste et primitiviste sont très recherchées, avec certaines adjudications record. Toutefois, la tendance reste fluctuante pour ses œuvres plus récentes, comme les multiples ou les éditions limitées.
Les œuvres uniques et celles datant des périodes marquantes de sa carrière conservent une valeur élevée. Les dessins et estampes en éditions limitées, bien que prisés, ont tendance à afficher des cotes plus stables, sans atteindre les prix des grandes œuvres rayonnistes ou primitivistes sur toile.
L’authenticité est cruciale pour estimer la valeur d’une œuvre de Larionov. Recherchez la signature de l’artiste, souvent discrète mais présente sur les peintures et dessins. Les œuvres de Mikhail Larionov ayant passé des ventes aux enchères ou figurant dans des catalogues réputés bénéficient d’une certification qui renforce leur valeur.
Les œuvres originales de Mikhail Larionov, qu’il s’agisse de peintures, de dessins ou de gouaches, sont très prisées. Les huiles sur toile, surtout celles des périodes rayonniste et primitiviste, sont particulièrement recherchées. Par exemple, une peinture de grand format, Portrait de David D. Bourliouk, a été adjugée pour 2,4 millions d’euros chez Artcurial en 2021. Les pièces uniques et les œuvres en tirage limité se vendent généralement à des prix supérieurs aux multiples et autres éditions courantes.
La provenance est un facteur déterminant pour les œuvres de Larionov. Une œuvre documentée, ayant appartenu à une collection renommée ou exposée dans des musées, peut voir sa valeur augmenter de manière significative. Par exemple, en 2019, Christie’s a vendu une série de dessins préparatoires pour Les Soldats pour 25 000 euros, attestant de l’importance de la provenance dans l’estimation d’une œuvre graphique de Larionov.
L’état de conservation d’une œuvre influence directement son prix. Une œuvre de Larionov en bon état, sans restaurations majeures, a plus de chances de susciter l’intérêt des collectionneurs. Par exemple, une gouache ou aquarelle bien conservée, comme Le Soldat russe, vendue pour 75 000 euros chez Bonhams en 2021, attire davantage les collectionneurs qu’une œuvre endommagée.
Les peintures de grand format, en particulier les huiles sur toile, atteignent souvent des prix très élevés. Les dessins au crayon ou à l’encre de ses périodes significatives, ainsi que les gouaches de la période primitiviste, sont également très recherchés. En revanche, les estampes et lithographies, bien que prisées, se vendent généralement entre 500 et 15 000 euros, sauf en cas de tirages rares.
La rareté joue un rôle clé dans l’évaluation des œuvres de Larionov. Les œuvres uniques ou produites en très petite édition, notamment des dessins de la période rayonniste, sont particulièrement prisées et atteignent souvent des prix bien supérieurs aux estimations initiales. Les estampes en petits tirages, bien qu’accessibles, restent également recherchées des collectionneurs.
En résumé, pour estimer votre œuvre de Mikhail Larionov, prenez en compte :
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