Le peintre André Marfaing (1925-1987) travaille, dès ses études secondaires, le dessin au fusain dans une école de sculpture de sa région. Puis, en 1949, il s’établit à Paris pour peindre. Au début de sa carrière, il est considéré comme une coloriste de la figuration, mais c’est vers l’art abstrait non-figuratif qu’il s’orientera rapidement.
Souvent comparé à Pierre Soulages avec qui il partage le goût pour l’art roman, André Marfaing s’intéresse à l’interaction entre le noir et le blanc. Et, plus spécifiquement, il focalise son œuvre sur le rapport qu’entretiennent ombre et lumière.
Autour des années 1960, André Marfaing produit de nombreux dessins. Les dessins qui ont le plus de valeur sur le marché de l’art sont ceux réalisés à l’encre, au fusain et à la gouache. En 2010, deux galeries exposent ses lavis qui, aux enchères, connaissent aussi une cote croissante.
Les dessins d’André Marfaing réalisés à l’encre sont les plus remarqués sur le marché de l’art. Pour ses dessins de plus de 50 cm, comptez un prix d’achat entre 4 000 euros et 7 000 euros. Une encre de 64 cm x 49 cm est vendue en 2017 trois fois le prix estimé, soit 7 500 € (Drouot Estimations). Les formats plus petits, d’environ 25 cm x 30 cm, font des prix de vente aux enchères aux alentours de 1 800 euros.
Pour un dessin au fusain de moins d’un mètre, les estimations sont généralement dépassées d’au moins du double. Un fusain réalisé au début de la carrière André Marfaing, en 1959, a fait un prix de vente record de 4 500 € (Stair gallerie). Le fusain est la technique par laquelle l’artiste a commencé à dessiner, ce qui explique une cote en hausse et des prix d’achat conséquent.
Les lavis font aussi partis de l’œuvre d’André Marfaing. Sur le marché de l’art, les lavis mesurant 65 cm x 50 cm sont estimés en vente aux enchères entre 7 000 euros et 8 000 euros.