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Qu’est ce que les tableaux de l’école de Barbizon
L’école de Barbizon regroupe des peintres qui au XIXe siècle, souhaitent sortir de leur atelier pour peindre la nature directement sur le vif. A la suite de précurseurs comme George Michel, ces peintres « plein-airistes » à la recherche de paysages sauvages s’éloignent de Paris. Ils se retrouvent en Forêt de Fontainebleau ou dans la campagne autour de Barbizon. Les arbres, les rochers, les étangs, les villages et leurs habitants leur servent de modèle et de terrain d’exploration. Les peintres de l’école de Barbizon sont considérés comme les annonciateurs de l’Impressionnisme.
Théodore Rousseau fait figure de chef de fil avec les pionniers Narcisse Diaz de la Peña ou Charles-François Daubigny. « L’école de Barbizon » est une manière informelle de regrouper ces peintres aux styles différents mais à la source d’inspiration similaire. Les artistes Jules Dupré, Jean-François Millet ou Constant Troyon sont également rattachés à l’école de Barbizon. Gustave Courbet ou Jean-Baptiste Corot ont également été amenés à les côtoyer et peindre avec eux.
Les tableaux de l’école de Barbizon sur le marché de l’art
Les peintures de l’école de Barbizon sont appréciées sur le marché de l’art dès la 2e moitié du XIXe siècle pour leur caractère novateur. Un marché s’organise rapidement outre Atlantique, aux Etats-Unis, où l’école de Barbizon remporte un vif succès. Les tableaux de certains peintres, notamment les pionniers, bénéficient toujours aujourd’hui d’une cote confortable sur le marché de l’art. Même s’il s’agit d’un marché moins spéculatif que celui des impressionnistes, les peintures de Millet ou Rousseau se vendent à prix forts dans toute l’Europe mais également aux Etats-Unis et au Japon.
Pour un même artiste, le prix d’un tableau barbizonien évoluera en fonction de sa qualité d’exécution, de sa taille et de son sujet. Les paysages habités de chaumière, ouverts sur le ciel, un cours d’eau ou une cascade qui dévale les rochers sont plus recherchés qu’un arbre ou un sous-bois sombre. Les effets de lumière comme un crépuscule ou la présence de paysans sont des vraies plus-values. Citons comme autres sujets phares, les paysages des Gorges d’Apremont, des bergers et bergères gardant leur troupeau de moutons ou de vaches. Leur cadre à canaux d’origine peut apporter une valeur ajoutée significative.
Comme tout marché populaire, le marché de l’école de Barbizon a été troublé dès les débuts par des faux tableaux. Une expertise par un expert d’art est indispensable pour authentifier les peintures des peintres de l’école de Barbizon.
Résultats de vente et cote des tableaux de l’école de Barbizon
L’histoire de l’art retient les précurseurs d’un mouvement, le marché de l’art également. Jean-François Millet est l’artiste de l’école de Barbizon le plus cher. La valeur des peintures de paysans ou de bergères de Millet dépasse fréquemment les 200 000 €. En 2017, une huile sur panneau de Millet représentant un berger appelant son troupeau double son estimation pour atteindre le prix marteau de 434 469 euros en salle des ventes aux enchères (Sotheby’s NY). Théodore Rousseau le chef de file est également une valeur sûre du marché. Ses tableaux de plaines et de sentier crépusculaires peuvent avoisiner les 100 000 euros en salle de vente aux enchères. Charles François Daubigny présente souvent des estimations et des prix d’achat aux enchères situés entre 10 000 et 50 000 €.
La plupart des peintres de Barbizon disposent d’une cote inférieure avec des tableaux vendus en dessous de 10 000 euros. Les tableaux barbizonais de Henri Harpignies, Constant Troyon, Narcisse Diaz de la Pena ou Jules Dupré bénéficient généralement d’estimations et de prix d’achat aux enchères autour de 1 500 à 6 000 euros. Les tableaux de lacs d’Henri Biva rentrent également dans cette gamme de prix de vente. Les grandes vues de forêt de César de Cock et les lumineux bords de rivière de Paul Trouillebert avoisinent volontiers les 10 000 €. La provenance comme une bonne galerie comme Durand-Ruel ou un propriétaire prestigieuse peut ajouter une plus-value notable.
« La plaine de Chailly et les premières maisons de Barbizon », Théodore Rousseau, huile sur toile, adjugée 84 829 € en 2018 (Sotheby’s NY).
Adolphe Appian (1818-1898)
Adolphe-Félix Cals (1810-1880)
Adriaan Joseph Heymans (1839-1921)
Adrien Sauzay (1841-1928)
Adrien Schulz (1851-1931)
Albert Bance (1848-1899)
Albert Charpin (1842-1924)
Alexandre Defaux (1826-1900)
Alexandre Desgoffe (1805-1882)
Alexandre René Veron (1826-1897)
Alfred de Knyff (1819-1885)
Antoine Chintreuil (1816-1873)
Antoine Guillemet (1843-1918)
Armand Cassagne (1823-1907)
Auguste Allongé (1833-1898)
Auguste Anastasi (1820-1889)
Camille Flers (1802-1867)
Camille Magnus (1850-XXe)
César de Cock (1823-1904)
Charles Ferdinand Ceramano (1829-1909)
Charles Jacque (1813-1894)
Charles Joseph Beauverie (1839-1923)
Charles Le Roux (1814-1895)
Charles Olivier de Penne (1831-1897)
Charles-Félix-Edouard Deshayes (1831-1895)
Charles-Paul Chaigneau (1879-1938)
Claude Guilleminet (1821-1860)
Constant Dutilleux (1807-1865)
Constant Troyon (1810-1865)
Edmond Charles Joseph Yon (1836-1907)
Émile Jacque (1848-1912), fils de Charles Jacque
Emile van Marcke (1827-1890)
Eugène Ciceri (1813-1890)
Eugène Lavieille (1820-1889)
Eugène Verboeckhoven (1798-1881)
Félix Brissot de Warville (1818-1892)
Félix Ziem (1821-1911)
Ferdinand Chaigneau (1830-1906)
François Auguste Ortmans (1827-1884)
François Français (1814-1897)
Frédéric Jacque (1859-1931)
Gabriel Mathieu (1843-1921)
Gabriel-Gervais Chardin (1814-1907)
Georges Bonnemaison (? – 1885)
Georges Michel (1763-1843)
Henri Biva (1848-1929)
Henri Derians (?-?)
Henri Harpignies (1819-1916)
Henri-Arthur Bonnefoy (1839-1917)
Hippolyte Ballue (1820-1867)
Hippolyte Camille Delpy (1842-1910)
Honoré Daumier (1808-1879)
Jacques Raymond Brascassat (1804-1867)
Jan Monchablon (1854-1904)
Jean Charles Denis Grandjean (XIXe), actif entre 1833-1857.
Jean Émile Renié (1835-1910)
Jean-Baptiste Auguste Clésinger (1814-1883)
Jean-Baptiste Camille Corot (1796 – 1875)
Jean-Baptiste Georges Gassies (1829-1919)
Jean-Baptiste Olive (1848-1936)
Jean-François Millet (1814-1875)
Joseph Coosemans (1828-1904), peintre belge
Jules Breton (1827-1906)
Jules Coignet (1798-1860)
Jules Dupré (1811-1889)
Jules Jacques Veyrassat (1828-1893)
Ladislas de Paal (1846-1879)
Léon Germain Pelouse (1838-1891)
Léon Richet (1843 ou 1847-1907)
Louis Aimé Japy (1839-1916)
Louis Victor Watelin (1838-1907)
Louis-Nicolas Cabat (1812-1893)
Marie-François Firmin-Girard (1838-1921)
Mario Carl-Rosa (1855-1913)
Michel Eudes de L’Hay (1849-1900)
Narcisse Virgilio Diaz (dit Narcisse Diaz de la Pena) (1806-1876)
Nicolas Grigorescu (1838-1907)
Octave de Champeaux (1827-1903)
Paul Armandi
Paul Désiré Trouillebert (1829-1900)
Paul Lazerges (1845-1902)
Paul Lecomte (1842-1920)
Paul Tavernier (1852-1943)
Paul Vernon (1796-1875)
Pierre Emmanuel Eugène Damoye (1847-1916)
Pierre Ernest Ballue (1855-1928)
Théodore Rousseau (1812-1867)
William Baptiste Baird (1847-1917)
Xavier de Cock (1818-1896)