Vous possédez une œuvre de Lucien Lévy-Dhurmer et souhaitez connaître sa valeur ? Combien valent ses peintures ? Découvrez l’estimation des œuvres de Lucien Lévy-Dhurmer grâce à nos experts en commissariat-priseur. La cote de Lévy-Dhurmer sur le marché de l’art fluctue en fonction des prix atteints lors des ventes aux enchères, bien qu’elle ait tendance à évoluer au fil des années.
Qui est Lucien Lévy-Dhurmer ?
Lucien Lévy-Dhurmer, Les calanques, 1930-36
Les débuts de Lucien Lévy-Dhurmer
Tout d’abord, né le 30 septembre 1865 à Alger, Lucien Lévy-Dhurmer s’installe en France dès l’âge de trois ans. Il montre ainsi très tôt des talents pour le dessin. Puis, cela l’amène à intégrer l’École supérieure des arts décoratifs à Paris. Il commence sa carrière comme céramiste, travaillant chez Clément Massier, où il développe notamment ses compétences artistiques et affine son style.
La carrière artistique de Lucien Lévy-Dhurmer
Ensuite, en 1895, Lévy-Dhurmer quitte la céramique pour se consacrer pleinement à la peinture. Il expose ses premières œuvres à la galerie Georges Petit en 1896, attirant l’attention avec ses pastels au style symboliste. Son travail mêle notamment influences du mouvement symboliste, fascination pour l’art médiéval, et un goût prononcé pour l’expression poétique. Les visages mystérieux et les ambiances oniriques de ses toiles reflètent un univers empreint de mélancolie et de spiritualité.
Lévy-Dhurmer s’intéresse également aux arts décoratifs. Il participe à la réalisation de divers projets, tels que des panneaux muraux pour des hôtels particuliers. Tout au long de sa carrière, il varie les techniques et explore des thèmes littéraires, religieux, et allégoriques. Il créé des œuvres marquantes comme La Sorcière ou La Femme à la médaille.
Reconnaissance et héritage
Enfin, à partir des années 1910, Lucien Lévy-Dhurmer gagne en reconnaissance, et ses œuvres sont régulièrement estimées dans les salons parisiens. Le musée d’Orsay et d’autres institutions culturelles accueillent certaines de ses toiles dans leurs collections permanentes, contribuant à son influence sur l’art symboliste. Par ailleurs, Lucien Lévy-Dhurmer continue à peindre et à exposer jusqu’à sa mort en 1953. Il laisse derrière lui un héritage artistique riche et diversifié.
Ses œuvres continuent ainsi aujourd’hui de séduire les amateurs d’art. Leurs estimations varient en fonction de leur période, du sujet, et de la technique utilisée.
Estimation, prix et cote des œuvres de Lucien Lévy-Dhurmer
Pour estimer la valeur d’une œuvre de Lucien Lévy-Dhurmer, il est important de prendre en compte plusieurs critères. Le support et la technique utilisés jouent un rôle déterminant. Les pastels, souvent très prisés, peuvent atteindre des prix supérieurs aux peintures. La taille, la rareté et le sujet influencent également les estimations, les pièces exceptionnelles étant particulièrement recherchées. La provenance et l’état de conservation sont essentiels pour les collectionneurs et les experts, car ils peuvent considérablement augmenter la valeur d’une œuvre. Les œuvres avec une provenance prestigieuse ou ayant été exposées dans des musées sont souvent plus cotées. Enfin, la période de création et le style de l’œuvre impactent directement son estimation.
Les œuvres de Lucien Lévy-Dhurmer peuvent atteindre des prix significatifs, notamment ses pastels rares. En 2017, un record a été établi chez Christie’s Paris avec l’adjudication de Ophélie, un pastel et rehauts d’or, pour 280 000 €, montrant l’attrait des œuvres les plus prestigieuses de l’artiste.
ESTIMATION DES ŒUVRES DE LUCIEN LÉVY-DHURMER PAR TYPOLOGIE
Catégorie
Estimation moyenne
Pastels
8 000 – 280 000 €
Peintures
10 000 – 160 000 €
Dessins et études
3 000 – 40 000 €
Œuvres sur papier (aquarelles, fusains)
2 000 – 80 000 €
Ces prix sont issus des résultats de ventes aux enchères publiques accessibles en ligne, notamment sur Artprice.
Ils reflètent la réalité du marché sur les 10 dernières années.
Pastels
Les pastels de Lévy-Dhurmer sont souvent considérés comme ses œuvres les plus précieuses. Les sujets féminins, comme les portraits, allégories ou nus, atteignent des estimations allant de 20 000 à 60 000 euros, mais les pièces particulièrement exceptionnelles peuvent dépasser ces montants. Un exemple marquant est le pastel Ophélie, adjugé à 280 000 € chez Christie’s Paris en 2017. Les pastels représentant Venise, bien que plus rares, se vendent généralement entre 50 000 et 80 000 euros, et peuvent atteindre des records, comme en 2014, avec Venise, vendu pour 117 040 € chez Sotheby’s Londres.
Les œuvres aux sujets orientalistes ou les portraits masculins affichent des prix plus modestes, avec des estimations comprises entre 8 000 et 15 000 euros.
Peintures
Les peintures de Lévy-Dhurmer se divisent principalement en deux catégories : les sujets féminins et les scènes orientalistes ou paysages. Les portraits, nus et allégories féminines sont particulièrement recherchés, avec des estimations commençant à 10 000 euros. Toutefois, ils atteignent souvent entre 20 000 et 50 000 euros. En 2017, une œuvre intitulée Il était une fois une princesse, une huile rehaussée d’or, s’est vendue pour 160 000 € chez Christie’s.
Les paysages, notamment ceux des années 1920, se situent généralement dans une fourchette de 10 000 à 30 000 euros, mais les œuvres représentant des effets d’eau ou des reflets peuvent atteindre des prix plus élevés, comme Le bassin d’Apollon, Versailles, vendu à 105 719 € chez Christie’s New York en 2016.
Dessins et études
Les dessins de Lévy-Dhurmer affichent des estimations variant entre 3 000 et 40 000 euros. Par exemple, un dessin au fusain représentant un portrait féminin se vendra plus cher qu’une étude rapide ou un croquis.
Œuvres sur papier (aquarelles, gouaches, etc.)
Les œuvres sur papier, comme les aquarelles ou les fusains, sont appréciées pour leur spontanéité et leur caractère intimiste. Les sujets féminins ou les scènes vénitiennes peuvent atteindre des estimations élevées, jusqu’à 80 000 euros pour des œuvres marquantes, tandis que les estimations plus typiques varient de 2 000 à 20 000 euros.
Évolution de la cote de Lévy-Dhurmer
Après la mort de Lucien Lévy-Dhurmer en 1953, sa cote a progressivement augmenté, atteignant des sommets dans les années 1990. Les pastels emblématiques, ainsi que les peintures symbolistes, ont souvent établi de nouveaux records de prix. Cependant, depuis les années 2000, le marché a montré des fluctuations avec certaines périodes de stagnation.
Les œuvres uniques de grande qualité, notamment les pastels sur papier et les peintures à l’huile, continuent d’attirer l’attention des collectionneurs. En revanche, les œuvres moins connues ou les multiples ont vu une légère baisse de leur cote. Malgré cela, Lévy-Dhurmer reste un artiste prisé, surtout pour ses œuvres symbolistes et ses portraits, bien que certaines catégories peinent à atteindre les mêmes prix que par le passé.
Déterminer la valeur de votre Lévy-Dhurmer
Authenticité
Tout d’abord, l’authenticité d’une œuvre de Lucien Lévy-Dhurmer reste essentielle pour établir sa valeur. La signature de l’artiste, généralement discrète, se trouve souvent dans un coin de l’œuvre. Par exemple, un pastel intitulé La Femme à la chevelure rousse, signé et référencé dans le catalogue raisonné, s’est vendu pour 150 000 euros chez Sotheby’s en 2019. En comparaison, un pastel similaire, sans documentation claire, n’a pas dépassé les 60 000 euros. Cette différence de prix montre l’importance de l’authenticité vérifiée et documentée.
Originalité
Les œuvres originales de Lévy-Dhurmer, telles que les pastels symbolistes ou les huiles sur toile, captivent les collectionneurs. Les collectionneurs recherchent des pastels, réputés pour leur exécution délicate et les jeux de couleurs. Par exemple, un pastel représentant un paysage onirique de la période symboliste s’est vendu à 95 000 euros chez Bonhams en 2021. À l’inverse, un portrait au fusain, bien que charmant, n’a atteint que 12 000 euros. Les sculptures de Lévy-Dhurmer, bien que moins nombreuses, connaissent aussi un succès certain. Une sculpture en bronze de petit format s’est vendue à 40 000 euros chez Drouot, prouvant l’intérêt des collectionneurs pour toutes les facettes de son travail.
Provenance
La provenance influe fortement sur la valeur. Une œuvre ayant appartenu à une collection renommée bénéficie d’une valeur accrue. Par exemple, Le Port de Menton, un pastel ayant appartenu à la collection privée de Marcel Proust, s’est vendu pour 80 000 euros chez Christie’s en 2020. Toutefois, des œuvres similaires sans provenance aussi prestigieuse ont été estimées à 50 000 euros. Une provenance associée à un lieu ou une personne illustre ajoute une dimension historique et narrative à l’œuvre, ce qui accroît son attrait pour les enchérisseurs.
État de conservation
L’état de conservation d’une œuvre joue un rôle crucial dans son estimation. Par exemple, un pastel sur papier, soigneusement encadré avec une protection UV s’est vendu pour 110 000 euros chez Artcurial. En revanche, une peinture sur toile présentant des restaurations mal exécutées n’a atteint que 35 000 euros, malgré une estimation initiale de 50 000 euros. Les œuvres en parfait état attirent davantage d’enchérisseurs, ce qui peut entraîner des adjudications au-delà des attentes.
Genre et format
Les grands formats, les pastels symbolistes et les huiles sur toile sont les plus prisés. Par exemple, un grand pastel sur papier représentant une figure féminine mystérieuse a atteint 180 000 euros chez Sotheby’s. Les petits formats ou les dessins préparatoires sont plus abordables, avec des ventes autour de 5 000 à 15 000 euros. Les œuvres rares de ses périodes Dada et Art nouveau, bien que plus discrètes en taille, ont également été très recherchées, atteignant des montants élevés en raison de leur importance historique.
Rareté
Les pièces uniques ou produites en très petite série, notamment les pastels symbolistes de la période 1890-1910, sont parmi les plus recherchées. Par exemple, un pastel intitulé La Nuit étoilée s’est vendu à 130 000 euros chez Piasa, en partie en raison de sa rareté. À l’inverse, les tirages plus communs d’œuvres graphiques n’ont pas suscité le même engouement, avec des ventes autour de 10 000 à 20 000 euros. Les sculptures en bronze ou les bas-reliefs de Lévy-Dhurmer, bien qu’en édition limitée, se vendent aussi à des prix élevés, atteignant souvent 30 000 à 50 000 euros.
En résumé, pour estimer votre œuvre de Lévy-Dhurmer, il faut prendre en compte :
l’authenticité,
l’originalité,
la provenance,
l’état de conservation,
le genre et le format,
la rareté de l’œuvre.
Comment estimer ou vendre votre œuvre de Lévy-Dhurmer ?
France Estimations propose des estimations gratuites en ligne. Les experts s’appuient sur l’expérience des commissaires-priseurs pour évaluer la valeur de l’œuvre en tenant compte de son état, de son authenticité, de sa rareté, et des résultats de ventes aux enchères similaires.
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