Tableau Jean-Pierre Cassigneul : leur cote sur le marché de l’art
Élève de Jean Souverbie à l’École des Beaux-Arts de Paris, le peintre français Jean-Pierre Cassigneul (né en 1935) est célèbre pour ses tableaux de portraits de femmes, souvent coiffées d’un large chapeau. Les tableaux de Jean-Pierre Cassigneul rappellent également l’avant-garde française postimpressionniste, notamment les peintres Édouard Vuillard et Pierre Bonnard, à travers des toiles colorées aux tons doux et nuancés, dont le dessin est souligné par un trait noir. Les tableaux de Jean-Pierre Cassigneul représentent essentiellement des portraits de femmes, sur fond uni de paysage, de jardin ou de bord de mer. Ils représentent également des natures mortes, comme des bouquets de fleurs, et quelques paysages marins, d’intérieurs ou de la vie quotidienne. Les tableaux de Jean-Pierre Cassigneul sont exposés dès 1952 à la galerie Lucy Krogh, à Paris, alors qu’il n’a que dix-sept ans. Rapidement, le peintre devient sociétaire du Salon d’Automne. Il expose dans de nombreux salons et galeries parisiens, comme le Salon de la Jeune Peinture ou la galerie Tivey-Faucon. Ses rencontres avec le marchand d’art japonais Kiyo-shi Tamenaga, l’éditeur Noël Schuman, puis le marchand d’art américain Wally Findlay, lui permettent de gagner une renommée internationale avec de nombreuses expositions au Japon et aux États-Unis. Une rétrospective lui est même consacrée au Musée Daimaru à Tokyo en 1996. Aujourd’hui encore, les tableaux de Jean-Pierre Cassigneul ont beaucoup de valeur sur le marché de l’art japonais. Leur cote est également très bonne sur les marchés américain et européen, sur lesquels passent fréquemment en vente. Les portraits de femmes remportent généralement les meilleurs résultats de vente sur le marché de l’art et des records d’enchères.
Tableau Jean-Pierre Cassigneul : prix, achat, vente et enchère
Les estimations pour les tableaux de Jean-Pierre Cassigneul s’étalent entre 5 000 et 200 000 euros, avec une majorité des tableaux estimés par les experts entre 30 000 et 100 000 euros environ. Globalement, les portraits de femmes, et notamment les portraits de femmes accoudées arborant un air mélancolique, ont une cote plus élevée et présentent de meilleurs résultats de vente que les rares natures mortes et paysages, sauf exception. Le tableau « En Normandie » de 1969, portrait d’une femme coiffée d’un chapeau dans un jardin, a ainsi été adjugé au prix d’achat de 44 592 € (frais compris) en mai 2019 à New York (Christie’s). Le grand portrait « Hydrangea », présentant une femme vêtue d’un manteau de fourrure, accoudée à une table, a pour sa part été adjugé en salle des ventes au prix de 77 200 € (frais compris), en octobre 2018 au Japon (Mainichi Auction Inc.). Les estimations données à l’expertise sont fréquemment dépassées aux enchères. Tel est le cas du tableau « L’attente », huile sur toile de 1975, vendu au prix de 122 837 € (frais compris), plus du double de son estimation basse, en février 2019 à Londres (Sotheby’s). Le tableau « Dans la roseraie » a même été adjugé en salle des ventes au prix de 545 970 euros (frais compris), entre six et neuf fois son estimation, un record pour cet artiste, en novembre 2013 à New York (Sotheby’s). « L’Automne », huile sur toile, 1981, Jean-Pierre Cassigneul, adjugé au prix de 115 939 € à New York en 2019 (Christie’s)