Georges Guyot : sa cote sur le marché de l’art
Félins, singes, ours, Georges Lucien Guyot (1885-1973) s’est démarqué dans la représentation animalière en sculpture (bronze, céramique), en peinture, en dessin (pastel, fusain, encre) et en gravure. A la manière de François Pompon ou de Jane Poupelet, il interpréta personnellement la nature à travers de véritables portraits d’animaux possédant des sentiments et une certaine humanité. Guyot s’intéressa principalement aux animaux sauvages, des lions et des lionnes, des panthères, des ours, des babouins, des orangs-outans et d’autres singes, mais il représenta également des chiens, des chats, des oiseaux, des chevaux et quelques nus féminins. Georges Guyot se rattache à la période Art Deco, dont la réputation sur le marché de l’art croit à partir des années 1970. Dès ses premières œuvres durant l’entre-deux-guerres, Guyot bénéficie d’un grand succès et d’une renommée internationale. Ses sculptures sont éditées en bronze par les fondeurs Susse Frères, Meroni & Radice et La Plaine, et il créa deux modèles en céramique pour la Manufacture de Sèvres en 1950. Une rétrospective de son œuvre est organisée en 1943 au Salon des Indépendants, et en 1970 il organise sa première exposition personnelle. Une rétrospective de Guyot à Laguiole en 1997 enrichit également son succès. Georges Guyot dispose d’une bonne cote sur le marché de l’art, et ses sculptures en bronze représentent beaucoup de valeur pour les collectionneurs amateurs.
Georges Guyot : prix, achat, vente et enchère
Les estimations pour les sculptures en bronze de Guyot se situent généralement entre 10 000 et 40 000 €. Les estimations sont souvent dépassées lors des ventes aux enchères. Une épreuve de l’« Ours flairant » en bronze patiné à reflets verts, fondue à la cire perdue par Susse frères en 1941, a été adjugée en salle des ventes au prix d’achat de 62 400 euros (frais compris) en mars 2017 à Paris (Tajan). Certains modèles peuvent atteindre des prix très élevés aux enchères, comme l’ « Orang outan » en bronze patiné, daté vers 1935-1940, vendu à 182 500 euros (frais compris) à Paris en mai 2017, soit plus du triple de son estimation (Christie’s). Les estimations des dessins, généralement réalisés au pastel, au fusain et à l’encre, peuvent atteindre entre 4 000 et 10 000 € en salle des ventes. Un « Eléphant, en encre, lavis d’encre et fusain sur papier, a été adjugé au prix d’achat de 10 000 € (frais compris) à Paris en novembre 2015 (Christie’s). « Deux léopards » en pastel sur papier collé ont été vendus à 10 994 euros à Paris en mars 2016 (Aguttes). Image Crédit photo : Pillon enchères.